Trois mois seulement après l’arrivée du premier groupe de Sud-Africains blancs aux États-Unis dans le cadre d’un programme spécial pour les réfugiés, l’administration Trump s’apprête à plafonner le nombre total d’admissions de réfugiés à environ 40 000 pour 2026, selon Reuters.
Deux responsables américains, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré qu’environ 30 000 de ces places seraient attribuées aux Afrikaners, une minorité d’origine néerlandaise en Afrique du Sud que le président Trump a publiquement désignée comme prioritaire pour la réinstallation.
Cette limite proposée marquerait un changement majeur dans la politique américaine en matière de réfugiés. Il s’agit d’une baisse significative par rapport aux 100 000 réfugiés admis durant la dernière année du mandat du président Joe Biden, bien que supérieure au plafond de 15 000 personnes fixé par Trump en 2021 avant de quitter ses fonctions.
Après son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump a temporairement gelé les admissions de réfugiés. Quelques semaines plus tard, il a lancé un programme spécifiquement destiné aux Afrikaners, affirmant que ce groupe était victime de discrimination raciale, voire de menace de génocide, dans une Afrique du Sud à majorité noire.
Le gouvernement sud-africain a fermement rejeté ces allégations. Des responsables sud-africains ont accusé Trump de politiser la politique d’immigration et de diffuser de fausses informations.
S’il était adopté, ce plafond transformerait considérablement le programme américain d’accueil des réfugiés et susciterait probablement un nouveau débat sur les priorités en matière d’immigration et les préjugés raciaux.