Le crash d’un hélicoptère militaire au Ghana mercredi a tué les huit personnes à bord, dont les ministres de la Défense et de l’Environnement du pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que d’autres hauts responsables, a annoncé le gouvernement.
L’armée ghanéenne a déclaré que l’hélicoptère avait décollé dans la matinée de la capitale, Accra, et se dirigeait vers le nord-ouest, vers l’intérieur du pays, en direction de la zone aurifère d’Obuasi, dans la région d’Ashanti, lorsqu’il a disparu des radars. L’épave a été retrouvée plus tard dans la région d’Adansi, dans la région d’Ashanti.
La cause du crash n’était pas immédiatement connue, et l’armée a indiqué qu’une enquête était en cours.
Le ministre de la Défense, Edward Omane Boamah, et le ministre de l’Environnement, Ibrahim Murtala Muhammed, ont été tués, aux côtés du vice-président du Congrès national démocratique (CND), un haut conseiller à la sécurité nationale, et des membres de l’équipage.
Des personnes en deuil se sont rassemblées à la résidence de Boamah ainsi qu’au siège du parti, et le gouvernement ghanéen a qualifié le crash de « tragédie nationale ».
Les médias d’État ont rapporté que l’appareil était un hélicoptère Z-9, souvent utilisé pour le transport et l’évacuation médicale.
Une vidéo en ligne du lieu du crash montre des débris en feu dans une forêt, tandis que des citoyens se rassemblent pour apporter leur aide.
L’accident de mercredi a été l’une des pires catastrophes aériennes qu’ait connues le Ghana depuis plus de dix ans. En mai 2014, un hélicoptère militaire s’était écrasé au large des côtes, tuant au moins trois personnes. En 2012, un avion cargo avait dépassé la piste d’atterrissage à Accra et percuté un bus rempli de passagers, tuant au moins dix personnes.