João Lourenço a évité d’aborder la question de la hausse des prix du carburant lors de son discours devant le pays pour la première fois depuis le début des troubles meurtriers.
Il a imputé la violence à des « citoyens irresponsables » manipulés par des « organisations antipatriotiques », sans donner plus de détails.
Au moins 30 personnes ont été tuées lors des interventions des forces de sécurité contre les manifestants qui protestaient contre la hausse des prix du carburant depuis le 1er juillet.
Le président a défendu le comportement de la police, affirmant qu’il était nécessaire de rétablir l’ordre.
Plusieurs groupes de défense des droits humains ont accusé les forces de sécurité d’autoritarisme, les accusant d’avoir « tué des personnes sans défense » qui tentaient de s’exprimer.
Le ministre de l’Intérieur a déclaré que la police avait pris des mesures pour mettre fin aux pillages et aux actes de vandalisme généralisés.
M. Lourenço a indiqué que des mesures de soutien seraient prises pour aider les entreprises touchées par les violences.
Samedi, un calme relatif était revenu à Luanda, la capitale, les transports publics fonctionnant et les commerces rouverts.
L’Angola est l’un des principaux producteurs de pétrole d’Afrique.