L’économie numérique africaine connaît une croissance sans précédent, portée par les avancées de la fintech, du commerce électronique et de l’intelligence artificielle. Mais face à la frénésie des entreprises, une question essentielle demeure : le système juridique africain peut-il suivre le rythme ?
Pour répondre aux exigences de cette nouvelle ère, le continent doit investir dans une main-d’œuvre juridique prête pour l’avenir, des professionnels qui comprennent à la fois le droit et les complexités du monde numérique. De la protection des données à la propriété intellectuelle dans le secteur technologique, le paysage évolue rapidement.
Le mentorat stratégique s’avère être l’un des outils les plus puissants pour préparer la prochaine génération d’avocats. Les institutions et les cabinets juridiques de toute l’Afrique sont appelés à développer des cadres qui enseignent non seulement les fondamentaux du droit, mais aussi la maîtrise du numérique.
Pour analyser cette évolution, nous avons discuté avec le Dr Tunde Okewale OBE, avocat primé au cabinet Doughty Street Chambers et fondateur d’Urban Lawyers, une association juridique britannique axée sur l’accès à la formation juridique.
Il prône des modèles de mentorat alliant rigueur juridique et ouverture numérique, mettant en relation des professionnels expérimentés et de jeunes juristes pour co-créer l’avenir juridique de l’Afrique.
Le projet de téléphérique de 100 millions de dollars de Kigali va redéfinir la mobilité urbaine
Le Rwanda se positionne comme un pionnier du transport urbain intelligent avec le lancement du premier système de téléphérique urbain d’Afrique subsaharienne à Kigali.
Bénéficiant d’un investissement de 100 millions de dollars, dont le soutien de la Banque africaine de développement, le projet vise à réduire les embouteillages, à diminuer les émissions de carbone et à créer des emplois, tout en améliorant l’accès des communautés mal desservies.
Conçu comme une solution durable pour les villes africaines en pleine urbanisation, le téléphérique constitue une avancée décisive vers des infrastructures vertes et inclusives.
Des déchets de bananes aux tresses biodégradables au Kenya
Dans les hautes terres du Kenya, riches en bananes, les agriculteurs font plus que récolter des fruits : ils cultivent l’innovation.
Des entrepreneurs locaux transforment les tiges de bananiers, généralement jetées comme déchets, en tresses biodégradables. Cette alternative écologique s’appuie sur l’essor du secteur de la beauté en Afrique, tout en luttant contre la pollution plastique et en créant de nouvelles sources de revenus.
Cette initiative est un exemple frappant d’économie circulaire en action, transformant les sous-produits agricoles en entreprises rentables et durables.




