L’organisation affirme que les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains sont particulièrement visés par les disparitions.
Elle cite en particulier Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, membres du Front national de défense de la Constitution (FNDC), enlevés il y a un an.
Le FNDC, mouvement de la société civile appelant au retour à un régime civil, a été dissous en 2022.
Oumar Sylla, son coordinateur national, avait appelé à manifester le 11 juillet 2024 contre, entre autres, la répression des médias avant de disparaître le 9 juillet.
Les autorités ont nié détenir Sylla et son collègue, et leur sort demeure inconnu à ce jour. Amnesty affirme que des victimes d’enlèvements ont également été torturées.
Le procureur général du pays a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les cas de disparition, mais aucun rapport n’a été rendu public un an plus tard.
Suite à l’enlèvement d’Abdoul Sacko, l’Ordre des avocats a dénoncé « le climat de terreur qui s’installe progressivement et […] l’absence totale de réaction des autorités judiciaires ».
Les autorités militaires guinéennes s’efforcent de faire taire les revendications électorales et le retour à un régime civil.




