Laurent Gbagbo, qui a dirigé la Côte d’Ivoire de 2000 jusqu’à son départ forcé du pouvoir en 2011, avait saisi la Cour continentale pour contester sa disqualification à la présidence suite à une condamnation pénale.
Bien qu’acquitté des accusations de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo est toujours condamné en Côte d’Ivoire pour la violence postélectorale qui a mis fin à son mandat.
Dans sa requête auprès de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, Laurent Gbagbo avait soutenu que l’État ivoirien avait violé ses droits.
Mais la Cour a jugé que l’octogénaire n’avait pas fourni suffisamment de preuves pour étayer ses arguments.
Gbagbo n’est pas le seul. L’ancien Premier ministre Guillaume Soro et le banquier Tidjane Thiam ont également été exclus de l’élection présidentielle d’octobre pour des raisons juridiques.
La décision, même si elle était en faveur de Gbabbo, n’aurait pas eu beaucoup d’importance car Abidjan ne reconnaît pas la compétence de la Cour de l’Union africaine.