Si elles sont mises en œuvre, ces nouvelles mesures pourraient imposer des interdictions ou des restrictions de voyage à près de 40 pays africains vers les États-Unis.
Un câble interne du Département d’État évoque des raisons telles que le manque de fiabilité des documents d’identité, la sécurité des passeports et le refus ou la réticence de certains pays à accueillir des ressortissants expulsés, a rapporté Reuters dimanche.
Le câble cite également le terrorisme, l’implication dans des activités antisémites et antiaméricaines. Au total, le document cite douze motifs pour menacer de restrictions de voyage 36 pays au total.
La liste comprend les principaux partenaires des États-Unis en Afrique, tels que le Kenya, l’Angola, l’Égypte, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire et le Nigéria.
Les autres pays sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cameroun, la République démocratique du Congo, Djibouti, le Gabon, la Gambie, le Ghana, le Libéria, le Malawi et la Mauritanie.
Le Niger, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe figurent également dans le câble.
Les pays concernés disposent de 60 jours pour répondre aux préoccupations de Washington, sous peine d’interdiction partielle ou totale de voyager.
La semaine dernière, les États-Unis ont interdit les voyages en provenance du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, de la Libye, de la Somalie et du Soudan.
Des restrictions renforcées ont également été imposées aux voyages en provenance du Burundi, de la Sierra Leone et du Togo.