188 États membres des Nations Unies ont voté mardi pour élire Bahreïn, la Colombie, la République démocratique du Congo, la Lettonie et le Libéria comme membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le vote n’a nécessité qu’un seul tour de scrutin.
Les représentants de ces cinq pays siégeront à l’organe des Nations Unies chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales en janvier 2026 et poursuivront leurs travaux jusqu’à fin 2027.
Dans le groupe Afrique et Asie-Pacifique, Bahreïn a obtenu 186 voix, la République démocratique du Congo (RDC) 183 voix et le Libéria 181 voix, avec une abstention.
Dans le groupe Europe de l’Est, la Lettonie a obtenu 178 voix, avec 10 abstentions.
Dans le groupe Amérique latine et Caraïbes, la Colombie a obtenu 180 voix, avec 8 abstentions.
À l’exception de la Lettonie, qui siégera au Conseil pour la première fois de son histoire, tous les pays élus y ont déjà siégé : la Colombie à sept reprises, la RDC à deux reprises, et Bahreïn et le Libéria à une reprise.
« Compréhension des défis »
Après le vote, les représentants des nouveaux membres du Conseil se sont adressés aux journalistes.
Plusieurs représentants ont énuméré des conflits spécifiques au Moyen-Orient, en Afrique et en Ukraine qu’ils espèrent contribuer à résoudre en siégeant au Conseil.
La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a déclaré que son pays apporterait à cette tâche son expérience de plusieurs décennies de guerre.
« Nous arriverons assurément au Conseil de sécurité avec l’expérience d’un pays qui sait ce que signifient des décennies de conflit, qui comprend parfaitement les défis des opérations de maintien de la paix et de la protection des civils, ainsi que la convergence entre les conflits, les ressources naturelles et les changements environnementaux », a déclaré Kayikwamba Wagner aux journalistes. « C’est cette expérience et cette expertise que nous souhaitons apporter, non pas pour servir nos propres intérêts, mais ceux de l’humanité, car nous savons que la situation en RDC n’est pas un cas isolé. Nous traversons de nombreuses crises à travers le monde.»
La ministre libérienne des Affaires étrangères, Sara Beysolow Nyanti, a partagé un message unificateur : « Nous sommes réunis ici en tant que représentants de cultures et de perspectives diverses, mais nous sommes unis par notre objectif commun : forger un monde plus juste et plus équitable. »