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AES: Vers une nouvelle monnaie du Sahel?

mai 30, 2025
dans Économie Africaine
AES : Vers une nouvelle monnaie du Sahel ?

AES : Vers une nouvelle monnaie du Sahel ?

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Alliance des États du Sahel : Vers une intégration économique accélérée
Face à l’instabilité régionale persistante, aux crises sécuritaires récurrentes et à la défiance croissante envers les institutions régionales traditionnelles, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES) en septembre 2023. Cette initiative découle de la volonté des trois pays sahéliens de construire un cadre de coopération renforcé, centré sur leurs intérêts stratégiques communs, d’abord en matière de défense et de sécurité, puis de plus en plus en matière économique.

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L’AES s’inscrit dans un contexte de repositionnement géopolitique plus large : les trois États membres ont exprimé leur désaccord avec certaines politiques de la CEDEAO, notamment concernant les mécanismes de sanctions et ce qu’ils considèrent comme des pressions excessives. Ils ont ainsi choisi de se retirer du bloc régional ouest-africain et de créer une alliance autonome fondée sur la souveraineté, la solidarité interétatique et la construction d’un espace économique alternatif.

Depuis leur retrait en janvier 2024, l’Alliance a pris des mesures concrètes pour accélérer l’intégration. Parmi celles-ci figurent la suppression des frais d’itinérance mobile entre les trois pays, le développement d’un passeport commun et, sur le plan commercial, l’instauration d’un droit de douane unifié de 0,5 % sur les importations en provenance de pays tiers. Ces mesures reflètent une ambition commune de bâtir une base économique régionale solide.

Un chemin vers la souveraineté économique.

Mais la récente création de la Banque confédérale d’investissement et de développement (BCID-AE) marque un tournant majeur. Dotée d’un capital initial de 500 milliards de francs CFA, la banque vise à financer des infrastructures essentielles et à soutenir l’industrialisation locale.

« Ce projet n’est pas seulement une opération financière, c’est un acte politique de souveraineté », déclare l’économiste international Magaye Gaye. « Il reflète la volonté des États du Sahel de financer leur propre développement. »

Pour réussir, cependant, l’AES doit relever plusieurs défis : sécuriser les capitaux promis, attirer des partenaires stratégiques tels que la Chine, les BRICS ou les fonds souverains africains, et établir une gouvernance crédible.

« Une vision stratégique claire, une expertise solide et des partenariats bien ciblés sont essentiels », souligne Gaye.

Redéfinir les relations avec les bailleurs de fonds internationaux
Cette dynamique pourrait également remodeler les relations avec les institutions financières internationales.

« Ces banques doivent revoir leurs priorités et leurs conditions dans leurs relations avec les pays de l’Espace Économique Européen », affirme Gaye. « Ces États ne recherchent pas l’isolement, mais plutôt la diversification de leur soutien et le renforcement de leurs ressources endogènes.»

Une monnaie commune en perspective ?

Une autre initiative envisagée est la création d’une monnaie commune.

« C’est possible », affirme Gaye. « Ces trois pays représentent à eux seuls 75 % du territoire de l’UEMOA et 50 % de sa population, une masse critique significative.»

Mais il met en garde : sortir du franc CFA ne suffira pas. Il faut éviter les erreurs du passé, notamment la focalisation excessive sur la maîtrise de l’inflation au détriment de la croissance et de l’emploi.

« Les fondements de la politique économique doivent être redéfinis : harmonisation de la fiscalité et des budgets, et correction des balances commerciales chroniquement négatives », conclut-il.

L’Alliance des États du Sahel trace sa propre voie, non pas par l’isolement, mais par une intégration économique accélérée et une meilleure maîtrise de ses leviers de développement. Le succès de cette stratégie pourrait redéfinir l’équilibre économique régional, à condition que les ambitions soient à la hauteur des moyens.

Nigéria : Relancer l’économie grâce à l’innovation numérique

Malgré une population jeune et un solide vivier d’innovation, le Nigéria a vu ses investissements directs étrangers (IDE) chuter à 29,83 millions de dollars au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 65 % en glissement annuel. Cependant, un espoir émerge du secteur technologique.

Des entreprises comme Itana, première à obtenir une licence de zone économique spéciale numérique, aident les entreprises étrangères à s’installer à distance grâce à des procédures simplifiées : enregistrement à distance, accès aux marchés et à la main-d’œuvre locaux, et simplification de la fiscalité. Selon le cofondateur Luqman Edu, ces outils sont essentiels pour développer les activités commerciales à distance sur le continent.

Les experts soulignent également la valeur stratégique du Nigéria comme porte d’entrée vers le marché africain. La numérisation croissante des services, notamment portuaires, améliore l’efficacité et la productivité, offrant ainsi un avantage concurrentiel. L’essor de cinq licornes nigérianes alimente cette dynamique, malgré les difficultés économiques persistantes.

Kenya : L’industrie du denim en péril sans l’accord AGOA

Chaque année, 8 millions de jeans sont produits à Nairobi pour des marques comme Levi’s et Wrangler. Il s’agit d’une industrie vitale qui emploie 66 000 personnes, en majorité des femmes, mais elle pourrait s’effondrer d’ici septembre.

La raison : l’expiration potentielle de l’accord commercial AGOA, qui permet aux marchandises kenyanes d’entrer aux États-Unis en franchise de droits. Sans cet avantage, de nombreuses entreprises des zones franches, comme United Aryan, risquent de ne pas survivre, prévient son président, Pankaj Bedi. L’effondrement de l’industrie textile éthiopienne après la perte de l’AGOA en 2022 constitue un avertissement sévère.

Les économistes exhortent le Kenya à agir proactivement en négociant un accord bilatéral avec les États-Unis** ou en diversifiant ses marchés, notamment en Afrique, par le biais de la ZLECA. James Shikwati souligne que le Kenya doit offrir une valeur stratégique au-delà du textile, d’autant plus que les négociations à venir s’annoncent difficiles.

Reportage d’Eshokeme James – Africa News

Mots clés: AESnouvelle monnaie du Sahel
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