Le président Cyril Ramaphosa devait arriver aux États-Unis lundi matin pour une visite de travail qui se conclura par une rencontre avec son homologue Donald Trump mercredi.
Ramaphosa a quitté l’Afrique du Sud dimanche soir.
Ce voyage intervient après des mois de relations tendues. En février, Trump a accusé l’Afrique du Sud d’avoir confisqué des terres appartenant à des agriculteurs blancs en vertu de sa loi sur l’expropriation foncière. Les Sud-Africains blancs possèdent plus de 70 % des terres, alors qu’ils ne représentent que 7 % de la population.
Trump a également affirmé, sans preuve, qu’un génocide des Afrikaners blancs était en cours en Afrique du Sud. Il a ensuite sanctionné le pays, réduisant de plusieurs millions de dollars son aide.
L’Afrique du Sud a nié ces accusations.
Des questions telles que le commerce et les tarifs douaniers, l’Ukraine, Gaza et le G20 devraient figurer en tête de l’ordre du jour de la réunion de mercredi.
L’Afrique du Sud assure la présidence tournante du G20, mais les États-Unis ont décidé de boycotter l’événement.
L’affaire de génocide portée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice a également irrité Trump. Pretoria soutient depuis longtemps le peuple palestinien et critique Israël.