Le Premier ministre de la Guinée, sous le régime de la junte, a annoncé lundi, lors d’un forum d’affaires africain, la nouvelle date des élections, fixée à décembre 2025, afin de rassurer les investisseurs.
La Guinée est dirigée par le chef militaire Mamady Doumbouya, qui a pris le pouvoir par un coup d’État en septembre 2021 et a proposé en 2022 une transition de deux ans vers des élections, mais n’a ensuite pris aucune mesure pour organiser un scrutin.
Le Premier ministre Amadou Oury Bah a annoncé cette nouvelle date lundi lors de l’Africa CEO Forum à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors d’une allocution sur le projet de minerai de fer de Simandou, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Cette annonce intervient un mois après que le gouvernement a fixé au 21 septembre 2025 la date d’un référendum constitutionnel, qui, selon les autorités, serait un prélude à toute élection et au retour à l’ordre constitutionnel.
« Le référendum constitutionnel aura lieu le 21 septembre et les élections législatives et présidentielles auront lieu en décembre », a déclaré le Premier ministre. « Je peux vous assurer que le premier train de Simandou arrivera avant les élections. »
En juillet 2024, la junte a présenté un projet de nouvelle constitution qui pourrait permettre à Doumbouya de participer à la prochaine élection présidentielle.
Les deux anciens partis au pouvoir en Guinée sont actuellement suspendus. L’autre grand parti d’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée, a été placé sous surveillance.