La forte croissance mondiale des ventes de véhicules électriques entraîne une hausse de la demande de cobalt.
Le cobalt est un composant essentiel des batteries rechargeables nécessaires à ces véhicules. Cependant, les batteries lithium-fer utilisées dans les téléphones portables et les ordinateurs portables consomment également une quantité importante des stocks mondiaux.
L’Institut du Cobalt, qui regroupe des fabricants du secteur, estime que la demande pourrait augmenter de plus de 10 % cette année.
Il indique que la demande mondiale pourrait atteindre 227 000 tonnes, soit 11 % de plus que l’année dernière. À titre de comparaison, l’année 2024 a enregistré une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente.
Le pays qui détient la plus grande réserve connue de cobalt est la République démocratique du Congo.
Elle représente près des trois quarts de la production minière mondiale de cobalt, mais depuis février, la RDC a décrété une suspension des exportations de ce métal pendant quatre mois.
Cette mesure visait à remédier à l’offre excédentaire mondiale qui avait entraîné une chute significative des prix.
Kinshasa espérait que sa décision stabiliserait le marché et protégerait les intérêts des producteurs et investisseurs congolais.
Si la suspension a initialement fait flamber les prix, ils se sont depuis stabilisés.
Fin décembre, les stocks mondiaux étaient jugés suffisants pour répondre à la demande du marché pendant environ quatre mois, mais pas pour faire face à une interdiction beaucoup plus longue.
La RDC devrait réexaminer la suspension plus tard ce mois-ci.