L’annonce du ministère de la Santé intervient après 42 jours sans aucun cas de la maladie.
« Durant cette épidémie, 14 cas, dont 12 confirmés et deux non confirmés par des tests de laboratoire [probables], ont été signalés. Quatre décès, dont deux confirmés et deux probables, sont survenus. Dix personnes se sont rétablies de l’infection », a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué.
L’épidémie a été attribuée à la souche soudanaise. Il n’existe pas de vaccin homologué contre ce variant, mais les autorités ougandaises ont autorisé un essai clinique pour un vaccin en cours de développement, destiné aux professionnels de santé et aux contacts des cas.
L’épidémie a été confirmée à Kampala, la capitale ougandaise, suite au décès d’un infirmier.
C’était la neuvième fois que l’Ouganda détectait des cas d’Ebola. La plupart des épidémies ont été rapidement maîtrisées.
Les infections à Ebola sont fréquentes en Ouganda, où de nombreuses forêts tropicales constituent des réservoirs naturels du virus.
La première épidémie d’Ebola en Ouganda a été déclarée en 2000.
L’épidémie d’Ebola la plus meurtrière a tué plus de 11 300 personnes en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016.