L’Espagne est sous le feu des critiques : accusée d’ignorer la pêche illégale menée par sa propre flotte dans les eaux ouest-africaines, elle est accusée d’ignorer la pêche illégale pratiquée par sa propre flotte.
Les associations environnementales ClientEarth et Oceana ont porté plainte à Madrid, affirmant que les autorités espagnoles n’ont pas réagi face aux violations répétées commises près du Sénégal et de la Guinée-Bissau.
Au moins huit navires espagnols auraient désactivé leurs systèmes de localisation, rendant leurs mouvements invisibles en mer.
Il s’agit d’une violation directe des règles de l’UE, qui exigent une surveillance constante pour prévenir la pêche illégale. Malgré les preuves, les autorités espagnoles ont refusé d’enquêter, affirmant qu’elles n’avaient pas compétence en dehors des eaux de l’UE.
La plainte soutient que les lacunes de la législation espagnole aident les opérateurs malhonnêtes à échapper à leurs responsabilités. Avec la diminution des stocks de poissons, les communautés locales sont confrontées à des pertes d’emplois, à la faim et à des migrations forcées.
Les militants affirment que l’Espagne doit combler ces lacunes, sous peine d’alimenter une crise croissante dans l’une des régions les plus vulnérables du monde.