Amnesty International accuse les rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo ainsi que l’armée du pays d’avoir utilisé des armes explosives dans des zones densément peuplées.
L’organisation a insisté sur le fait que cela doit cesser.
Selon Amnesty, des armes explosives à large rayon d’action ont été utilisées plus de 150 fois sur une période de plusieurs mois, tuant des dizaines de personnes.
Soulignant que ces attaques constituent une violation du droit international humanitaire et constituent probablement des crimes de guerre, l’organisation a appelé la Cour pénale internationale à enquêter sur elles.
Le rapport d’Amnesty International intervient alors que les combats s’intensifient entre les deux camps en guerre dans les provinces de l’est du pays.
Selon l’ONU, les violences ont déplacé plus de 100 000 personnes dans la région depuis le début de l’année.