Plus de 20 pays africains dépenseront plus pour le service de la dette que pour les soins de santé ou l’éducation en 2025. La situation est encore plus compliquée étant donné que les taux d’intérêt ne devraient pas baisser de manière significative.
Plus de la moitié du remboursement total de la dette ira aux créanciers privés. Cela est en grande partie dû au coût du capital.
Les pays africains paient plus pour emprunter que leurs homologues plus riches. La restructuration de la dette est également extrêmement lente.
L’Éthiopie, le Ghana et la Zambie n’ont pas encore pleinement conclu les conditions d’allègement avec leurs créanciers.
Notre invité cette semaine est David McNair, directeur exécutif de One Campaign. Il évoque l’influence croissante des prêteurs privés, le rôle du FMI et de la Banque mondiale dans la réduction du coût de l’emprunt et la présidence sud-africaine du G20 comme une chance de s’attaquer à la crise de la dette.
Le marché africain du ciment explose
Le marché africain du ciment devrait passer de 35 milliards de dollars en 2024 à 42 milliards de dollars d’ici 2030. Cela représente un taux de croissance annuel de 4,7 %.
L’un des facteurs de cette croissance est la fuite des cimentiers chinois face à un marché national en déclin.
Menées par Huaxin, les entreprises chinoises ont investi dans neuf nouveaux projets de ciment en Afrique en 2023, et cinq en 2024.
Avec des opérations dans sept pays africains, Huaxin est désormais le deuxième plus grand cimentier d’Afrique après Dangote.
Le canal de Suez augmente sa capacité en pleine crise de la mer Rouge
Le canal de Suez, la voie navigable vitale qui raccourcit le trajet maritime entre l’Asie et l’Europe, s’est élargi de 10 kilomètres.
L’expansion lui permet d’accepter davantage de trafic – six à huit navires supplémentaires par jour, selon l’autorité du canal de Suez.
La fortune du canal n’a cependant pas beaucoup augmenté depuis fin 2023, car les attaques des Houthis ont perturbé la navigation en mer Rouge.