L’Afrique du Sud a temporairement fermé son principal poste frontière avec le Mozambique, après des informations faisant état de véhicules incendiés du côté mozambicain.
Cette décision intervient alors que des manifestations meurtrières secouent le Mozambique, les partisans de l’opposition étant descendus dans la rue pour dénoncer ce qu’ils qualifient de résultats frauduleux.
Selon les autorités sud-africaines, plusieurs responsables mozambicains ont demandé à se réfugier dans le pays voisin, invoquant des problèmes de sécurité.
Selon des organisations de défense des droits de l’homme, plus d’une douzaine de personnes ont été tuées lors des manifestations post-électorales.
Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles réelles contre les manifestants, tandis que le gouvernement a prévenu qu’il pourrait éventuellement déployer l’armée.
Internet et les réseaux sociaux ont également été limités par les autorités.
Cette décision intervient après que le parti Frelimo, au pouvoir depuis 1975, a remporté une victoire électorale le 24 octobre.
L’opposition allègue que cette victoire était frauduleuse et a déposé un recours auprès du conseil constitutionnel contre les résultats.