Selon des habitants de la région du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, des combats ont éclaté tôt dimanche entre les rebelles du M23 et les milices alliées au gouvernement, faisant plus d’une douzaine de blessés parmi les civils.
Le M23 a ensuite affirmé avoir pris la ville de Kalembe.
Les combats marquent la fin d’un accord de cessez-le-feu négocié par l’Angola entre l’armée congolaise et le M23, un groupe prétendument soutenu par le Rwanda, qui avait été conclu en août.
Mais les discussions de paix entre Kinshasa et les autorités rwandaises sont depuis au point mort ; de nouvelles discussions doivent avoir lieu dans les prochains jours.
Le Rwanda considère que le groupe extrémiste hutu, FDLR, dans l’est de la RDC représente un danger pour sa frontière.
Les rebelles du M23, principalement composés de combattants tutsis, ont conquis des pans entiers du territoire de l’est de la RDC après leur offensive lancée il y a trois ans.
Des millions de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer à cause des combats.
La violence a également déclenché une crise humanitaire, la région du Nord-Kivu étant particulièrement touchée. Selon le Conseil norvégien pour les réfugiés, 13,7 millions d’enfants ont besoin d’aide humanitaire.