A moins de deux mois des élections législatives anticipées du 17 novembre au Sénégal, les partis politiques se préparent à la bataille. Il ne leur reste plus que quatre jours pour soumettre leurs listes de candidats à la validation du ministère de l’Intérieur.
Alors que de nouvelles coalitions se forment, le paysage politique du pays connaît des changements importants.
L’un des développements les plus notables est la formation d’une nouvelle coalition baptisée « Bloc des libéraux et démocrates » (BLD) – Takku (« s’unir » en wolof).
Cette alliance regroupe 40 partis politiques, notamment l’Alliance pour la République (APR) de l’ancien président Macky Sall et le Rewmi, dirigé par l’ancien Premier ministre Idrissa Seck.
Cette coalition intervient alors que les rumeurs s’intensifient sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale et des élections législatives anticipées.
Si l’APR et le Rewmi sont des acteurs clés du BLD-Takku, le Parti démocratique sénégalais (PDS), dirigé par Karim Wade, a choisi de ne pas rejoindre l’alliance.
Modou Diagne Fada, ancien ministre et l’un des architectes de la coalition, a expliqué que l’objectif est d’unifier les forces de l’opposition contre le gouvernement. Initialement axée sur la collaboration idéologique, la coalition vise à évoluer vers un bloc électoral formel alors que le pays se prépare à d’éventuelles élections législatives dans un avenir proche.