L’ancien président du Parlement sud-africain était de retour devant le tribunal mardi pour faire face à des accusations de corruption et de blanchiment d’argent.
Au tribunal de première instance, Nosiviwe Mapisa-Nqakula a appris que son affaire avait été transférée à la Haute Cour de Pretoria pour y être jugée.
Cette évolution montre que l’accusation estime disposer d’un dossier solide contre Mapisa-Nqakula. Le procès devant la Haute Cour débutera le 16 octobre.
Mapisa-Nqakula est accusée d’avoir sollicité 4,5 millions de rands auprès d’un entrepreneur de la défense, alors qu’elle était ministre de la Défense de l’Afrique du Sud.
Elle a démissionné de son poste de présidente de l’Assemblée nationale suite à son inculpation début avril. Mapisa-Nqakula nie les accusations portées contre elle.