Les dernières années ont été une montagne russe pour la scène du capital-risque africain. Les investissements dans des startups africaines sont passés de 1,3 milliard de dollars à 4 milliards de dollars entre 2019 et 2021.
Cela était dû à l’intérêt mondial et aux faibles taux d’intérêt. Cependant, en 2023, les investissements sont tombés à 2,27 milliards de dollars, similaires aux niveaux d’avant 2016. Eghosa Omoigui d’Echovc a partagé cette perspicacité.
Alors que l’environnement de financement subit une transformation, les startups africaines et les investisseurs sont confrontées à une myriade de défis. Le Dr Eleni Z. Gabre-Madhin, fondateur de Timbuktoo Africa et ancien directeur de l’innovation au PNUD, offre un aperçu de la navigation sur ces défis tout en centrant la discussion sur le rôle critique du capital-risque dans l’écosystème technologique africain.
Le Dr Gabre-Madhin souligne l’urgence de construire une base d’investissement intérieure robuste pour soutenir les entrées de CR, déclarant: « Le problème structurel le plus important est que la base du capital-risque en Afrique est presque entièrement des investissements étrangers ». Elle souligne la nécessité d’une collaboration entre les gouvernements et les investisseurs institutionnels pour renforcer l’activité de capital-risque nationale et sauvegarder contre les chocs externes.
Pour attirer et conserver l’investissement en capital-risque à long terme, le Dr Gabre-Madhin plaide pour une approche multi-pays pour les startups technologiques. « L’une des initiatives les plus importantes … est d’atténuer les risques à un seul pays en traversant les frontières dès que possible », affirme-t-elle. En se transformant sur plusieurs marchés dès le début, les startups peuvent se couvrir contre les problèmes de niveau pays et améliorer leur attractivité pour les investisseurs.