Des représentants du gouvernement fédéral éthiopien et de l’État régional du Tigré ont entamé des pourparlers à Addis-Abeba pour mettre fin aux retards dans la mise en œuvre de l’accord de paix de Pretoria.
L’accord, négocié entre les deux parties et signé en Afrique du Sud en novembre 2022, vise à ramener la stabilité dans la région après le conflit entre le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) et le gouvernement fédéral qui a débuté en novembre 2020.
Les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’accord ont provoqué des tensions, incitant l’Union africaine à arbitrer les discussions pour trouver une solution.
L’Accord de Pretoria aborde des questions telles que le partage du pouvoir, l’autonomie régionale et le contrôle des ressources, visant à résoudre les causes profondes du conflit par la négociation.
Getachew Reda, président par intérim de l’administration du Tigré, a annoncé qu’aucune autre réunion bilatérale n’aurait lieu avec le gouvernement fédéral tant que toutes les questions en suspens ne seront pas résolues.
L’ex-président kényan Uhuru Kenyatta et l’ex-président nigérian Olusegun Obassanjo font partie de l’équipe de médiation.