Le gouvernement des Comores a décrété un couvre-feu nocturne après des affrontements entre la police et l’armée et des manifestants irrités par la réélection du président Azali Assoumani.
Les partis d’opposition ont demandé l’annulation du scrutin, alléguant une fraude.
Des gaz lacrymogènes ont été tirés et les manifestants ont brûlé des pneus et barricadé les rues de la capitale Moroni.
Des manifestations ont également été signalées dans d’autres villes de l’archipel de l’océan Indien.
Un nombre indéterminé de personnes auraient été arrêtées lors des manifestations.
Un porte-parole du gouvernement a accusé l’opposition de troubler l’ordre public. L’ONU a appelé à la retenue.
Mardi, la commission électorale a annoncé que M. Assoumani avait recueilli 63% des voix lors du scrutin de dimanche pour assurer un quatrième mandat présidentiel.
Seuls 16 % des électeurs éligibles y ont participé.