Les juges du procès pour crimes de guerre de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, ont reporté leur verdict au 19 septembre afin d’examiner de nouveaux éléments de preuve.
Vivement de dernière minute vendredi dans le procès pour crimes de guerre de Joseph Kabila : les juges de la Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo ont reporté leur verdict d’une semaine.
L’ancien président est accusé de complot avec le groupe paramilitaire M23, soutenu par le Rwanda, et encourt la peine de mort s’il est reconnu coupable.
Ce report est intervenu après que les avocats de l’État ont demandé aux juges d’examiner de nouveaux éléments de preuve, notamment des témoignages de témoins qui, selon eux, pourraient relier Kabila à des comptes bancaires qui auraient servi à financer le M23. Les avocats ont également demandé que les accusations de trahison soient requalifiées en espionnage, après avoir émis des doutes sur la nationalité de Kabila.
La Cour a jugé les preuves recevables et a reporté l’audience au 19 septembre.
Kabila, qui a dirigé la RD Congo de 2001 à 2019, est jugé depuis juillet. Il est également accusé de meurtre et de viol.
Il s’était exilé volontairement depuis 2023, mais est arrivé en avril à Goma, ville de l’est du pays, après sa prise par les rebelles. On ignore où il se trouve actuellement et il est jugé par contumace.
Ses partisans affirment que le procès est motivé par des considérations politiques. L’immunité présidentielle de Kabila a été levée en mai.




